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Peau et cicatrices – contenant
Notes, mars 99.
Martin Szekely voit les premiers essais de fantômes de pots de fleurs et les premiers essais de soudure de plans. Il associe l’un et l’autre types d’essais à des impressions de peau et des cicatrices. Fortuitement l’observation de l’eau remplissant le fond d’un pot de fleur en cours de travail de finition l’oriente définitivement vers l’idée du contenant. Dans ces premiers essais, Martin apprécie également le fait que le procédé impose une face lisse et une face rugueuse.
Le pot s’aplatit jusqu’au retournement de la peau
Début juillet 99.
Martin Szekely donne des indications pour la fabrication de container ou plat, qui ne passeraient pas par le dessin. Ceux-ci associent simplement des plans verticaux orthogonaux à un plan horizontal. Le verre est projeté sur ces containers plats et rectangulaires et nappe l’extérieur du moule. En aplatissant le contenant jusqu’aux limites du plat, la projection qui se faisait à l’extérieur doit se faire à l’intérieur et, selon la logique du procédé : une face mate en contact avec la matrice, une face lisse à l’air libre, la face lisse jusqu’alors l’extérieur devient l’intérieur du contenant. Pour Martin Szekely, le fait que ce contenant soit désormais lisse à l’intérieur en confirme l’usage premier à savoir isoler les aliments et le contenu de son environnement. Il faut noter également que cet aplatissement fait passer le support de la projection de l’état de noyau central à celui de creux défini de l’extérieur.
Interview, mai 2000.
… D’une certaine façon j’ai retourné la peau du travail de Gaetano en mettant l’intérieur à l’extérieur. Le travail de Gaetano s’intéresse peu à l’usage, alors que dans mon projet la valeur d’usage imposait que le côté tendu, lisse, lavable soit à l’intérieur du contenant...
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